Covid-19

Τρίτη, Μάρτιος 17, 2020

Impossible d’y échapper : le coronavirus, ou le Covid-19, est chez nous. Et dans bien d’autres pays encore. Il s’agit donc bien d'une pandémie.

Ce n’est pas la première fois que nous sommes face à une crise mondiale : rappelez-vous la grippe mexicaine en 2009, la crise du secteur bancaire en 2008 et les attaques terroristes en 2016. Tout cela génère un sentiment d’angoisse, d’incertitude et d’insécurité collectif. On se sent moins à l’aise dans la foule sans savoir quelles peuvent en être les conséquences. C’est peut-être nécessaire afin de protéger notre santé et celle de nos concitoyens, mais ce genre de situations n’est pas facile à gérer.

Les mesures nationales sont claires : éviter autant que possible les contacts. Il est logique qu'une pandémie apporte avec elle des craintes et des incertitudes. Comment gérer cette situation et que pouvons-nous faire pour utiliser ce temps de manière positive ?

Pourquoi avons-nous peur du virus ?

Nombreux sont ceux qui aiment avoir tout sous contrôle, ce qui explique qu’un virus inconnu qui se répand si rapidement à l’échelle mondiale, créé une angoisse (collective) et que les gens paniquent.

Le virus Covid-19 suscite des peurs existentielles chez les gens, pour qui la vie et la mort sont soudainement très présentes sur le plan émotionnel. Or, cette pandémie fait aussi référence à d’autres thèmes liés au bien-être existentiel, comme la peur de perdre le contact avec l’autre et/ou la peur de la perte d’identité.

Lorsque ces peurs prennent le dessus (et cela va parfois plus vite pour certains que pour d’autres), nous développons des symptômes : distraction, pertes de mémoire, inquiétude, troubles du sommeil, panique, irritabilité, etc.

Plus le danger approche, plus la peur s’intensifie. Il en va de même pour toutes nos émotions.

Lorsque la menace devient perceptible pour nos sens, ils envoient immédiatement un signal à notre cerveau, ce qui se traduit par des réactions physiques. Les pupilles sont dilatées, on transpire, toute l’attention est rivée sur la menace, le cerveau fabrique du cortisol, qui accroît la glycémie dans le sang. Il y a deux attitudes possibles : fuir ou lutter. Viennent ensuite les sentiments de stress.

Il s’agit de la réponse lutte-fuite, un mécanisme de défense observé chez l’homme et les animaux en cas de grave danger.

Dans le cas d’une pandémie de virus, la menace n’est pas tangible ou observable, à moins d’être réellement entré en contact avec d’autres personnes infectées par le virus ou de l’avoir contracté soi-même. C’est surtout la peur de ce qu'il va se passer, la peur de l’inconnu. En théorie, tout est possible et c’est bien là que réside toute la difficulté.

Comment gérer ce sentiment de perte de contrôle

La perte de contrôle n’est rien d’autre que le sentiment de perdre le contrôle. Et nous y sommes tous confrontés en ce moment. Avoir le contrôle à 100 % ça n’existe pour ainsi dire pas, et encore moins lorsqu’une pandémie éclate et que toute la sécurité que vous pensiez avoir commence soudain à vaciller.

Il faut avant tout se rendre compte que la sécurité est une illusion. Tout au long de votre vie, vous serez confronté à des changements qui vous mettront dans un état « d’insécurité ». L’impact de ces changements ainsi que votre résistance, déterminent votre façon de gérer les choses et si vous en souffrez réellement ou si cela passe simplement sans plus.

Votre façon de réagir dépend de plusieurs facteurs :

  • L’expérience dans une situation similaire.
  • Connaissance : ce que vous connaissez de la maladie.
  • Confiance : ces experts peuvent le dire mais...
  • Personnalité : avez-vous tendance à vite ruminer ou prenez-vous chaque jour comme il vient ?

Vérifiez par vous-même quels sont vos signes de stress en ce qui concerne ce virus : dans quels domaines vous sentez-vous en déséquilibre ? Sur le plan émotionnel, physique ou comportemental ?

Quelle est votre façon d’y faire face ? Comment gérez-vous en général le stress/l’angoisse ? Vous essayez d’éviter, vous paniquez, vous cherchez un soutien social ? Parvenez-vous encore à penser de manière réaliste ? Vous pouvez aussi vous demander lequel de ces styles est sain ou non. Le succès des différentes façons de gérer cela dépend surtout de la situation. Dans une situation, il vaudra mieux passer à l’action, dans une autre, souvent une situation ingérable, l’évitement et l’acceptation seront préférables.

Il est important de comprendre votre/vos propre(s) style(s) de réaction. Vous pourrez ensuite peut-être les modifier ou en apprendre de nouveaux. Plus vous variez votre palette, mieux c’est. De cette manière, vous pourrez réagir de manière assez flexible à différentes situations et les gérer au mieux.

En savoir plus ?

Besoin d’aide pour changer votre situation, votre comportement, votre sentiment et/ou vos pensées ? Pensez à l’équipe EAP. N’hésitez pas à nous poser vos questions. Allez sur la page « help desk » sur www.eap-online.eu pour savoir comment nous contacter.

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